Un regard sur le passé pour construire l'avenir * Congrès FNIB 2020

L’histoire de la profession infirmière. Testing l’envers du décor. Covid 19 comment gérer la crise ?

La FNIB, la Fédération Nationale des Infirmiers de Belgique, vous propose 45 minutes autour des pandémies. Les pandémies et l’évolution du monde infirmier sont étroitement liés. Aujourd’hui plus que jamais il est temps de comprendre l’importance de leur travail et surtout l’impact d’une situation comme celle que nous vivons aujourd’hui.


Webinaire vaccination covid-19

Webinaire sur la campagne de vaccination Covid-19

Le lundi 4 janvier 2021, de 18h30 à 20h00, l’Union Générale des infirmier(e)s de Belgique (AUVB-UGIB-AKVB) a organisé un webinaire sur la campagne de vaccination anti-COVID-19 ; concrètement quels sont les avantages et les inconvénients d’un vaccin anti-COVID-19.

4 thèmes différents ont été présentés par 5 intervenants.

La vidéo et la présentation des orateurs sont disponibles via les liens ci-dessous.

Au programme 

Mot d’accueil et modération par Mr Adrien Dufour, porte-parole fédéral de l’AUVB-UGIB-AKVB

18h30-18h45:  Organisation de la campagne de vaccination en Belgique par Mr Yvon Englert Gynécologue et président du groupe de travail francophone sur la vaccination, délégué général COVID-19 pour la Wallonie

18h45 à 19h:  Avantages et inconvénients d’un vaccin par Mme Erika Vlieghe, médecin-interniste et infectiologue, commissaire de l’équipe corona

19h00 – 19h15:  Efficacité et sécurité par Mr Jean-Michel Dogné, directeur du département de pharmacie de l’université de Namur et membre du Comité mondial de sécurité des vaccins de l’OMS

19h15 – 19h30:  Pratique: points d’attention, spécificité, conséquences, prise de conscience,…par Mme Marijke Quaghebeur – infirmière spécialiste – Hôpital universitaire de Gand -service d’hématologie & par Mr. Kristof Muylaert – responsable dans le domaine des soins palliatifs & oncologie – collaborateur relations externe & innovation WGK

19h30 – 20h00: Questions et réponses

 

Vidéo

 

Autre lien utile: Administrer un vaccin préventif Procédure-type, marche à suivre et contexte pour les infirmiers par l’acn, la NVKVV et la KPVDV


La loi du 6 novembre - Avis de la CTAI

La Commission Technique de l’Art Infirmier (CTAI) a émis un avis d’initiative concernant la loi du 6 novembre portant sur la délégation des actes infirmiers à des personnes non légalement qualifiées à exercer.

Vous trouverez cet avis 2020-04 relatif à l’AR d’exécution de l’art. 3 de la Loi du 6 novembre 2020 en vue d’autoriser des personnes non légalement qualifiées à exercer, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus, des activités relevant de l’art infirmier via le lien suivant CTAI/2020/AVIS-04


Construire notre avenir - Webinaire le 9 décembre 2020

Construire notre avenir –  Par l’infirmière pour l’infirmière

La crise a démontré les défaillances dans le système de communication. L’information, même si elle existe, arrive difficilement jusqu’aux infirmier.e.s et aides-soignant.e.s du terrain.
Ce webinaire a pour objectif d’expliquer les actions réalisées par les infirmier.e.s (associations professionnelles infirmières, syndicat Union4U) pour faire entendre la voix des praticiens de l’art infirmier auprès du gouvernement, de répondre à vos questions, de vous informer et d’échanger nos connaissances.

Mercredi 9 décembre 2020 de 18h30 à 20h

Au Programme

  • « Présentation de la genèse du groupe Facebook des -Infirmiers en colère- et questionnement des praticiens de l’art infirmier »par David Kauffman
  • « L’UGIB c’est quoi, qu’est-ce qu’elle fait ?  » par Adrien Dufour, président de la Chambre Fracophone de l’UGIB
  • « Qui est Union4U ?  » par Alda Dalla Valle, Fondatrice/Secrétaire Chargée de Communication
  • « Questions-Réponses  » modération par Phillippe Bonneels.
    •  Vous pouvez poser vos questions à l’avance via Facebook

Mode de diffusion via Webinaire et Facebook live (via la page Facebook de l’AUVB-UGIB-AKVB). Cliquez sur un des liens ci-dessus pour rejoindre l’évènement.

Si vous souhaitez des réponses à vos questions, participez au webinaire organisé par l’UGIB & Union4U. Plus d’informations sur www.ugib.be et www.union4u.be

Ce webinaire sera enregistré et rediffusé via Youtube. En participant à ce webinaire vous acceptez les conditions d’enregistrement et de rediffusion.


Loi du 6 novembre 2020 - Avis du CFAI

Le Conseil Fédéral de l’Art Infirmier (CFAI) a émis un avis d’initiative concernant la loi du 6 novembre portant sur la délégation des actes infirmiers à des personnes non légalement qualifiées à exercer.

Vous trouverez cet avis 2020-03 du CFAI concernant la loi du 6 novembre 2020 en vue d’autoriser des personnes non légalement qualifiées à exercer, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus COVID−19, des activités relevant de l’art infirmier via le lien suivant CFAI/2020/AVIS-03


L'impact émotionelle du Covid - Webinaire

La pandémie Covid19 persiste et sollicite, comme jamais auparavant, des efforts considérables de la part du personnel soignant, mettant leur santé mentale et physique à rude épreuve.

Afin d’apporter un soutien potentiel dans ce contexte difficile, une rencontre virtuelle a été animée par Mr Laurent Moor, coach mental expert dans la gestion de la fatigue et du stress :

  • Comment se libérer de la fatigue physique et mentale ?
  • Comment maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée dans le contexte de la pandémie actuelle ?

Lors de ce webinar Mr Laurent Moor répond aux interrogations et fournit des trucs & astuces simples et efficaces.

Cliquez ici pour revoir la VIDEO 


Rencontres Infirmières 2020

Rencontres Infirmières 2020

Les traditionnelles « Rencontres Infirmières », organisées en collaboration avec SPF Santé Publique et l’Union Générale des Infirmiers de Belgique (UGIB), ont eu lieu le 17 novembre 2020 par Webinar.

Le thème de la journée était « Le bien-être au travail en période de crise sanitaire »

Les présentations des orateurs sont disponibles via les liens.

9h00 – 9h15 : Mot d’ouverture par un représentant des autorités fédérales Santé publique

9h15- 9h30 : Introduction par M. Adrien Dufour – Porte-parole de l’Union Générale des Infirmiers de Belgique (UGIB).

9h30 – 10h15 : « La prévalence du risque du Burn-out liée au Covid- 19 chez les infirmiers francophones » par M. Arnaud Bruyneel – SIZ nursing

10h15 – 10h35 : Mesures adressées aux infirmiers

SPF : le fond blouses blanches, les accords sociaux, le soutien psycho-social 

INAMI : Mesures exceptionnelles durant la crise du Covid-19

10h35 – 11h00 : « Services de prévention et de protection au travail dans les secteurs infirmiers » par M. Mehdi El Fassi, co-président de BeFohn, la Fédération des infirmiers en santé au travail de Belgique

11h00 – 11h15 : Pause

11h15 – 12h00 :  « Comment la structure organisationnelle du travail peut-elle contribuer à un niveau de bien-être plus élevé pour les infirmiers» par M. Geert van Hootegem – HIVA

12h00 – 12h45 :  « La résilience chez les infirmiers « par Mme Birgit Vincke, chercheuse et enseignante en soins infirmiers à la Haute Ecole VIVES

12h45 – 13h00 : Clôture par Mme Josiane Fagnoul, membre du Bureau de l’UGIB et de la KPVDB

 

» Toutes les nouvelles


Infirmières : on en a assez ?

Des maîtres-nageurs aux enseignants, tout le monde veut aujourd’hui pouvoir pratiquer des actes infirmiers. Ceux-ci sont toutefois protégés par la loi. Si nous voulons compter suffisamment d’infirmières et infirmiers lors de la prochaine épidémie, une meilleure rémunération ne suffira pas. Cette profession devra être mieux respectée.

Cet été, l’utilisation d’un insufflateur par les maîtres-nageurs a fait l’objet d’un débat. Les enseignants ne sont pas autorisés à donner des médicaments aux élèves. Les aides familiales ne sont pas habilitées à administrer de l’oxygène à un patient connu. Tous ces actes sont légalement réservés aux médecins et aux infirmières et infirmiers. À tort ou à raison ? Quels atouts supplémentaires l’art infirmier nous apporte-t-il ?

Protection légale

En Belgique, certains actes sont légalement réservés à certaines professions afin de protéger le public/le consommateur/le citoyen. Les soins de santé sont un secteur où la formation et l’expertise professionnelles sont tout particulièrement nécessaires. Toute personne qui effectue une opération sans le diplôme requis s’expose à des sanctions.

Ceci s’applique également à l’art infirmier. En ce qui concerne l’insufflateur, les études scientifiques approfondies sur la réanimation (médecine factuelle) ne fournissent pas de preuve ni d’argument en faveur de l’utilisation de moyens techniques par du personnel non médical. Il en va de même pour l’administration d’oxygène immédiate et sans diagnostic. Il est donc logique que ces moyens restent réservés au personnel médicalement formé. C’est également la raison pour laquelle ils sont protégés par la loi.

La loi n’est pas toujours pensée par protectionnisme (les médecins et les infirmières et infirmiers ont en effet bien assez de travail pour le moment…). Ceux qui enfreignent la loi prennent de gros risques.

Infirmières et infirmiers, experts

La réanimation par les maîtres-nageurs est une technique importante, quoiqu’isolée. Les actes infirmiers réservés sont remis en question dans des secteurs beaucoup plus vastes. Les aides familiales peuvent très bien dispenser de l’oxygène (paraît-il). Les éducateurs peuvent très bien s’occuper des escarres (paraît-il). Les enseignants peuvent très bien pratiquer des injections pour le diabète ou les allergies (paraît-il). Selon qui ? Selon, notamment, le gouvernement flamand, aux prises avec des pénuries au sein des institutions sous son autorité, pénuries qui ne peuvent être résolues avec le financement actuel ; une série de protocoles d’accord politiques continue à essayer de détricoter la compétence juridique fédérale des infirmières et infirmiers. Selon, notamment, le principal organe coordinateur de l’enseignement, qui a envoyé une circulaire au début de l’année scolaire dernière, annonçant froidement que les enseignants qui administrent des médicaments illégalement seraient couverts par leur assurance. Heureusement, de nombreux enseignants ont une idée différente de l’éducation à la citoyenneté et au respect de l’État de droit.

L’expertise des infirmières et infirmiers ne semble pas évidente pour tout le monde. On peut se demander pourquoi il faut encore suivre des (hautes) études pendant 4 ans. Cela ne doit quand même pas être si difficile. Ceci dit, personne ne revendique les actes des chirurgiens, des kinésithérapeutes ou des bandagistes, mais toujours ceux des infirmières et infirmiers. Étrange, mais logique : car la base de l’expertise infirmière réside précisément dans les soins quotidiens. Laver quelqu’un ou de lui donner une pilule, ce n’est pas compliqué. La toilette d’un patient est toutefois le moment idéal pour vérifier s’il présente un risque d’escarres, d’infection de la vessie ou d’aggravation de son score de douleur, si la charge des soins à domicile n’atteint pas sa limite… Rappelons en outre que les erreurs médicamenteuses sont à l’origine d’environ un quart des 2 000 décès évitables dans les soins de santé belges (à savoir des erreurs mortelles).

Les infirmières et infirmiers possèdent leur propre expertise. Si l’on veut valoriser leur profession, il ne suffit pas d’augmenter leur rémunération ; il faut aussi respecter leur expertise et donc, les dispositions légales. D’autres professions et décideurs pourront ainsi rendre également service à la santé publique. Parce que les actes réservés servent à protéger la qualité des soins.

Les infirmières et infirmiers sont des personnes de terrain. Dans la vie quotidienne, il n’est pas nécessaire de faire appel à un prestataire de soins professionnel pour chaque broutille. Les aidants proches peuvent déjà prodiguer tous les soins techniques aux membres de leur famille après avoir été formés par un médecin ou par une infirmière ou un infirmier. Les organes de concertation de la profession infirmière ont dressé un cadre permettant de confier des soins aux enseignants, aux éducateurs, aux soignants et autres de manière responsable. Quoi qu’il en soit, une chose est claire : compétence va de pair avec formation et avec responsabilité. Dans ce cas également, l’infirmière ou l’infirmier conserve son expertise pour évaluer l’état et le besoin de soins du patient/du demandeur de soins et doit pouvoir reprendre les soins à sa charge si son savoir-faire est requis.

La reconnaissance par la politique

Les infirmières et infirmiers et les aide-soignant(e)s (profession qui aide les premiers à prodiguer les soins de base) ont été en première ligne de la pire pandémie jamais connue depuis la grippe espagnole et la peste noire. Certains collègues et médecins ont payé leur mobilisation de leur vie, ce pour quoi ils ont tout notre respect. Les travailleurs acharnés, souvent dans l’ombre, apprécient sincèrement les marques de respect de la population. Les politiques, cependant, ont la mémoire courte. Très courte : des économies sont déjà annoncées dans le secteur des CSR alors que nous sommes encore au beau milieu de la deuxième vague !

La précédente législature n’a pas gâté les infirmières et infirmiers. Malgré des études précises menées par le KCE sur les effectifs nécessaires, la pression du travail ne cesse d’augmenter. Les diplômés de la formation professionnelle (HBO5/brevetés) n’ont toujours pas leur propre place, axée sur la pratique, dans la législation. Les primes octroyées aux infirmières et infirmiers spécialisés ont été supprimées. La Flandre, qui a toujours refusé de subsidier les formations à cette fin, a désormais décidé de les suspendre partiellement. Par le biais d’un nouveau système de rémunération, les infirmières et infirmiers spécialisés gagnent désormais autant dans les hôpitaux après cinq ans de formation dans l’enseignement supérieur que celles et ceux qui sortent d’une formation professionnelle de trois ans. Il s’agit certes d’une preuve de solidarité syndicale, mais cela est loin de motiver les jeunes qui souhaitent se perfectionner dans leur profession (les infirmières et infirmiers spécialisés en soins intensifs n’étaient-ils pas en première ligne avec leurs médecins pour sauver la vie des patients ?).

Malgré toutes les déclarations émouvantes sur l’attractivité de la profession, le groupe le plus important de travailleurs du secteur des soins de santé — on recense quelque 140 000 infirmières et infirmiers actifs en Belgique — est à peine entendu entre les managers et les médecins. Traditionnellement, les infirmières et infirmiers sont des personnes pratiques qui préfèrent se consacrer à leurs patients au quotidien plutôt que de s’afficher dans la presse et en politique pour leurs propres intérêts… Jusqu’à ce que la coupe soit pleine et que les décideurs politiques leur tournent ostensiblement le dos.

Nursing : what it is and what it needs (référence à F. Nightingale)

Une bonne rémunération n’est pas le seul élément nécessaire pour améliorer la situation des prestataires de soins. Ils veulent avoir le temps de s’occuper de leurs patients/résidents avec humanité.

L’art infirmier ne se limite pas à déterminer les besoins en matière de soins, à élaborer des plans de soins et à appliquer des techniques de manière responsable. Il s’agit d’une approche holistique qui implique engagement et empathie envers le demandeur de soins, même si la «  vocation  » considérée comme banale et non professionnelle, a été balayée depuis longtemps. Les chômeurs ne sont pas massivement contraints d’être les premiers à accompagner un patient très contagieux. Toute personne qui choisit le métier d’infirmière ou infirmier pour la sécurité de l’emploi s’enfuira à la prochaine épidémie. Les soins infirmiers ne sont pas un passeport pour le marché du travail, mais un choix positif de prendre soin de son prochain. L’afflux de nombreux jeunes au début de cette année scolaire en est la preuve.

L’argent ne devrait pas être la seule motivation pour le choix de cette profession. Les jeunes et les personnes en reconversion professionnelle qui choisissent ce métier doivent bénéficier de conditions favorables et avoir la certitude que leur profession ne s’effrite pas.

Les infirmières et infirmiers doivent dépasser leurs discordes et leur souci du détail. Leur formation doit rester étroitement liée aux valeurs fondamentales de la profession. Les infirmières et infirmiers ne sont pas tous des saints, mais comme dans de nombreux métiers, la grande majorité d’entre eux se montre engagée et impliquée. Même avant la COVID-19, notre pays était confronté à de sérieuses coupes budgétaires. En toute objectivité, force est de constater qu’il existe des secteurs et des professions dans le secteur des soins de santé où l’on peut économiser (bien) davantage. Des économies responsables tiennent compte des secteurs qui ont besoin de rattraper un retard, accumulé dans les pires circonstances sociales.

Le perfectionnement et la spécialisation doivent être garantis. La reconnaissance politique doit se traduire par des normes d’occupation et des ressources suffisantes allouées au soutien et à l’assistance logistique. Cela devrait permettre de dégager du temps pour les soins proprement dits.
En tant que principal groupe du secteur des soins de santé, les infirmières et infirmiers doivent être entendus de manière continue et structurelle dans le cadre de la formation politique à tous les niveaux de ce pays complexe. Une délégation d’infirmières et infirmiers doit être constituée, avec une participation directe des ceux-ci, et non dans le cadre d’une consultation politique sans eux.

Si les infirmières et infirmiers restent essentiels, les décideurs politiques doivent témoigner à l’art infirmier le respect dont il a besoin. Cela offre à la société la qualité de soins qu’elle mérite.


Avis à la population

Avis à la population


Avant qu’il ne soit trop tard, ne nous faites pas perdre espoir.

Avant de devoir nous applaudir à nouveau, il est encore temps d’agir rapidement.

Avant que le rebond ne devienne une vague ou un tsunami, il est encore temps de réfléchir.

Trop de soignants sont déjà tombés et d’autres risquent de suivre.

Trop de soignants sont toujours inquiets face à l’avenir et impuissants face à de mauvais comportements.

Comme l’a dit Dominique Pire, notre prix Nobel de la paix, « agir sans savoir est imprudent et savoir sans agir est une lâcheté », maintenant vous savez comment cous comportez et devez agir.

Aujourd’hui, c’est à notre tour de compter sur vous afin de ne pas nous mettre en danger.

Lavez-vous les mains, gardez les distances et portez correctement votre masque.

Respectez les règles, tout le monde sera gagnant.

Prenez soin de vous.

Prenez soin des autres.

Prenez soin de nous… afin que nous puissions toujours assurer notre rôle.

 

En mémoire de nos collègues, afin que les efforts de tous ne soient pas vains.

 

L’Union Générale des infirmiers de Belgique (UGIB) représente la profession infirmière.

A travers les 46 associations professionnelles infirmières membres de l’UGIB, elle compte plus de 32.000 infirmier.e.s affilié.e.s


Boodschap aan Vlaams Parlement

Boodschap aan Vlaams Parlement

Vanuit de Nederlandstalige kamer van de Algemene Unie van Verpleegkundigen van België samen met onze leden beroepsorganisaties voor verpleegkunde hebben we een video opgemaakt waarbij we een aantal belangrijke aspecten aanhalen en pleiten voor ingrijpende maatregelen binnen de woonzorgcentra in Vlaanderen.

We vragen aandacht voor:

  • een geëngageerd en toekomstgericht woonzorgbeleid vanuit Vlaanderen;
  • verduidelijking aangaande de structurele maatregelen die de Vlaamse overheid voor de zorgsector voorziet
  • een correcte en gelijkwaardige financiering voor alle verpleegkundigen of ze nu in een ziekenhuis als in een woonzorgcentrum tewerkgesteld zijn:
  • een valorisatie van een Corona-premie zoals minstens de consumptiecheque zoals deze die door de Federale overheid wordt voorzien voor zorgverleners
  • evenredigheid in facilitering en waardering van de opleidingen gespecialiseerde verpleegkundigen in Vlaanderen
  • het voorzien van een samenwerking met gespecialiseerde verpleegkundigen binnen de woonzorgcentra;
  • de expliciete mogelijkheid dat verpleegkundigen tewerkgesteld in een WZC zich kunnen organiseren en engageren binnen een beroepsorganisatie voor verpleegkundigen zonder daarvoor afgestraft te worden of schrik te moeten hebben voor hun tewerkstelling;
  • maatregelen die de attractiviteit verhogen om het werk binnen een WZC met enthousiasme en engagement vol te houden

U vindt hierbij de link voor deze video: https://nabeeld.be/owncloud/index.php/s/sPSZTMjoR5B9YDE

We hopen en wensen dat u de boodschap van deze video integreert binnen een toekomstig en vooruitstrevend Vlaams zorgbeleid.

Met de meeste hoogachting