Podcast : L’hôpital qui chavire

« L’hôpital qui chavire, un reportage sonore réalisé dans les hôpitaux publics, semi publics et universitaires, consacré au mal être du personnel hospitalier. En cherchant à répondre à la question de savoir ce qui rend le personnel hospitalier malade, le micro de Catherine Joie met en évidence le dangereux basculement du monde du soin vers celui de l’entreprise via l’encodage des données.

De quoi souffre-t-on lorsqu’on travaille à l’hôpital ? Après six mois d’enquête Santé, voici “L’hôpital qui chavire”, un documentaire sonore (34 min) sur les causes profondes de la souffrance à l’hôpital. La perte de sens est telle, chez les soignant·es, que certain·es quittent le navire. La survie du système hospitalier est en jeu.

Le “burnout” du personnel soignant n’est plus un secret. Le mal-être fait désormais partie du quotidien quand on travaille à l’hôpital. En décembre 2020, 56 % du personnel soignant (hôpitaux et maisons de repos) se disait fatigué et 51 % mis sous pression, contre 38 % et 34 % avant la crise sanitaire.

Cependant, le problème est bien plus vaste qu’une série d’épuisements professionnels et de fatigues chroniques.

“L’hôpital qui chavire” est une enquête sonore qui analyse, en trois chapitres, les véritables causes du mal-être à l’hôpital : la cadence quotidienne, la déshumanisation du personnel de soin et l’omniprésence de l’ordinateur.« *

*par Medor

Lire plus :  Podcast : L’hôpital qui chavire – Médor (medor.coop)

Podcast également accessible via rtbf auvio : Transversales : L’hôpital qui chavire sur Auvio (rtbf.be)


Statistiques annuelles des professionnels des soins de santé en Belgique 2020

Le SPF Santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire et environnement a publié le rapport « Statistiques annuelles des professionnels des soins de santé 2020 » accessible sur leur site ici.

« Statistiques annuelles des professionnels des soins de santé en Belgique : nombre de professionnels au 31/12/2020 et influx 2020.
Pour chaque titre professionnel existant dans les soins de santé, des statistiques sont ventilées selon les régions et provinces de domicile, par tranche d’âge et selon le sexe des personnes enregistrées au 31/12/2020 dans la banque de données fédérale des professionnels des soins de santé. Les données reprennent le « stock » de professionnels en droit d’exercer, ainsi que les nouveaux entrants pour l’année écoulée. »

HWF STATAN 2020


112th General Assembly of the European Federation of Nurses Associations (EFN)

15 april 2021

L’Union Générale des Infirmiers de Belgique is a member of EFN.

The EFN Members’ National Nurses Associations met online, on 15 April 2021, for the Spring EFN General Assembly, focusing on key points to take EFN EU lobby work further, and to get political results within the EU Institutions, especially in this difficult time of the COVID-19 crisis.

Ana Rita Cavaco, Ordem dos Enfermeiros President, welcomed the EFN Members to the General Assembly, stressing that “We are living turbulent times, the health situation across Europe is still extremely uncertain and delicate. The impact of the pandemic on the economy and society are unprecedented. Nurses are the backbone of all communities and with growing healthcare demands, we cannot allow the number of experienced nurses to continue to leave the profession. There is an urgent need to support and retain our current workforce. We need to make our voice heard and we need urgent actions from governments, including making improvements to pay and working conditions, and provide the appropriate mental health support to help them deal with the traumas of the past year.”

This was a good opportunity to share key information on the European Commission 2021 priorities and to emphasise the importance of following up the Action Plan of the European Pillar of Social Rights, to seize the opportunities for a healthy recovery post COVID-19, including the Multiannual Financial Framework 2021-2027 and the NextGenerationEU, also known as “Recovery Fund or Recovery Plan”, crucial instruments to build the resilience of the nursing workforce in the EU. Within this context of recovery, it is important to implement the EFN Workforce Matrix 3+1, which builds on the EU Directive 2013/55/EU and the EFN Competency Framework for General Care Nurses. The importance of qualified and competent nursing personnel is intrinsically linked to appropriate, safe and high-quality care for all patient and citizens in all health settings.

The EFN Members discussed and approved 3 key Policy Statements: on “Nurses’ Mentorship”, linked to the EFN EU Project QualMent; on the “Gender-Based Violence Against Nurses”; and one on “Nurses Co-Designing Artificial Intelligence Tools”. The involvement of EFN in 4 EU-funded projects as end-user partner is key to translate EFN Position Statements into frontline practice. The EFN is currently involved in QualMent, coming to end in September 2021; in 2 EHR H2020 projects InteropEHRate and Smart4Health; and IMMUNION, just launched, focusing on vaccination hesitance, linking to the work of the Coalition for Vaccination for Healthcare Professionals, of which EFN is a co-chair, together with CPME and PGEU.

The EFN Members also provided information on the possible gender or profession-based violence and/or discrimination that nurses may be experiencing at the national level. This valuable information is extremely important for the EFN to lobby the EU institutions, and in particular the European Commission, DG Justice, when they publish new funding and tender opportunities on EU Projects for tackling these issues, and make sure nurses are better prepared, protected and supported.

Finally, the EFN Members reaffirmed their dedicated commitment to ensuring that nurses’ united voice is heard at EU level and considered in the design of fit-for-purpose policies that affect the nursing profession. The Pact for Skills, especially digital skills, is an important EU action to build resilience. The COVID-19 pandemic still has an enormous impact across all layers of society. During such times of health crisis, it is vitally important to support frontline nurses, to respond to the challenges without compromising their safety and wellbeing, and to continue to encourage investment in the nursing workforce to combat the enormous shortages.


Questions fréquentes sur le vaccin AstraZeneca

En tant qu’infirmiers vous êtes autorisés à vacciner. Vous recevez des questions concernant le vaccin AstraZeneca.
La FAQ peut vous aider à y répondre. Les réponses ont été rédigées/révisées par le Pr Pierre Van Damme.

Exemples de questions:

  • Pourquoi le vaccin AstraZeneca peut-il être administré aux personnes de plus de 55 ans maintenant, et qu’il ne le pouvait pas il y a un mois ?
  • Une personne qui a déjà été vaccinée une fois avec le vaccin AstraZeneca peut-elle recevoir une seconde dose avec un autre vaccin ?
    J’ai déjà reçu la première dose et j’ai un doute sur la deuxième. Existe-t-il une alternative ?

Pour en savoir plus :

FAQ AZ QA en Français avril 2021

FAQ AZ QA en Néerlandais avril 2021

FAQ AZ QA en Allemand avril 2021
FAQ AZ QA en Anglais avril 2021

 

Pour aller plus loin, l’avis publié de European Medicines Agency (EMA) sur l’AsraZeneca le 7 avril 2021 : « AstraZeneca’s COVID-19 vaccine: EMA finds possible link to very rare cases of unusual blood clots with low blood platelets« 


Prolongation de la Loi du 6 novembre 2020!

Le 30 mars 2021, deux arrêtés royaux publiés au Moniteur Belge ont prolongé la Loi du 6 novembre 2020 jusqu’au 1er octobre 2021 !

La loi du 6 novembre autorise des personnes non légalement qualifiées à exercer, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus COVID-19, des activités relevant de l’art infirmier est prolongé de six mois.

En novembre dernier, l’Union Générale des Infirmiers de Belgique était contre l’adoption de cette loi. Aujourd’hui l’UGIB est contre sa prolongation.

En effet, un an après le début de la pandémie en Belgique, nous ne sommes plus dans « l’urgence » et rien ne justifie la prolongation de cette loi. L’UGIB est inquiet des abus liés à une mauvaise interprétation de cette loi.

Pour rappel, le système de cascade prévu dans la loi doit être respecté. Concrètement cela signifie il ne doit avoir plus aucun infirmier, ni aucune réserve infirmière (comme les intérims, volontaires, administratifs, pensionnés, enseignants) de disponible pour procurer des soins avant de recourir à cette loi et donc à de la délégation.

Pour l’UGIB toute personne/structure ne respectant pas et/ou contournant la loi devrait être poursuivi et sanctionné.

Vous trouverez ci-dessous les liens vers les arrêtés royaux concernés.

25 MARS 2021. — Arrêté royal portant exécution de l’article 4, alinéa 2, de la loi du 6 novembre 2020 en vue d’autoriser des personnes non légalement qualifiées à exercer, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus COVID-19, des activités relevant de l’art infirmier

25 MARS 2021. — Arrêté royal modifiant l’arrêté royal du 13 décembre 2020 portant exécution de l’article 3, § 2 de la loi du 6 novembre 2020 en vue d’autoriser des personnes non légalement qualifiées à exercer, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus COVID-19, des activités relevant de l’art infirmier

L’annexe à l’arrêté royal portant exécution de l’article 3, § 2 de la loi du 6 novembre 2020 en vue d’autoriser des personnes non légalement qualifiées à exercer, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus COVID-19, des activités relevant de l’art infirmier reprend la liste des activités qui sont exclues des activités autorisées en vertu de l’article 2 de la loi du 6 novembre 2020 en vue d’autoriser des personnes non légalement qualifiées à exercer, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus COVID-19, des activités relevant de l’art infirmier.

Vous trouverez les activités exclues via le lien ci-dessous.

13 DECEMBRE 2020. – Arrêté royal portant exécution de l’article 3, § 2 de la loi du 6 novembre 2020 en vue d’autoriser des personnes non légalement qualifiées à exercer, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus COVID-19, des activités relevant de l’art infirmier

 

Attention, l’AR du 25 mars 2021 exclue également les soins de plaies des actes délégables.