Curiosité | RCF Radio : 1 infirmier sur 10 est absent pour cause de maladie ! On en parle avec l'UGIB

Curiosité | RCF Radio : 1 infirmier sur 10 est absent pour cause de maladie ! On en parle avec l’UGIB

L’Union générale des infirmiers de Belgique (UGIB) tire la sonnette d’alarme : En Belgique, 1 infirmier sur 10 est en absence maladie (MAHA, 2023) et de plus en plus d’infirmiers quittent la profession, débordés et démotivés. Pour faire face à ce constat plus qu’interpellant, l’UGIB avance cinq priorités et solutions politiques dans son mémorandum paru le 31 janvier dernier. Le Vice-Président de cette union, Yves Maule, nous les détaille.

Pour écouter l’émission: 1 infirmier sur 10 est absent pour cause de maladie ! On en parle avec l’UGIB


Curiocité | RDF Liège: Yves Maule pour l'Union Générale des Infirmiers de Belgique

Curiocité | RDF Liège: Yves Maule pour l’Union Générale des Infirmiers de Belgique

Yves Maule, infirmier urgentiste depuis 27 ans et vice-président de l’Union Générale des Infirmiers de Belgique est l’invité de Curiosité ce 2 avril 2024. Il revient sur le monde médical et décrit la situation grave que vivent les infirmières et infirmiers : surcharge de travail, sous paiement, sous valorisation…

Pour écouter l’émission : Yves Maule pour l’Union Générale des Infirmiers de Belgique


Réforme de la profession infirmière - MB

Réforme de la profession infirmière

Trois AR importants ont été publiés au Moniteur Belge. Ils encadrent la réforme de l’art infirmier en cours.

 

  • 29 FEVRIER 2024. – Arrêté royal fixant la liste des activités qui ont trait à la vie quotidienne et les conditions auxquelles ces activités doivent répondre pour être considérées comme telles Moniteur Belge – Belgisch Staatsblad (fgov.be)

Publié le : 2024-03-08
Numac : 2024001930

 

 

  • 29 FEVRIER 2024. – Arrêté royal modifiant l’arrêté royal du 18 juin 1990 portant fixation de la liste des prestations techniques de l’art infirmier et de la liste des actes pouvant être confiés par un médecin ou un dentiste à des praticiens de l’art infirmier, ainsi que des modalités d’exécution relatives à ces prestations et à ces actes et des conditions de qualification auxquelles les praticiens de l’art infirmier doivent répondre (1) Moniteur Belge – Belgisch Staatsblad (fgov.be)

Publié le : 2024-03-08
Numac : 2024001907

 

  • 29 FEVRIER 2024. – Arrêté royal fixant la date d’entrée en vigueur de la loi du 11 juin 2023 modifiant l’article 124, 1°, de la loi relative à l’exercice des professions des soins de santé, coordonnée le 10 mai 2015, en vue d’y adapter la législation relative à l’exercice de prestations techniques infirmières par un aidant proche ou par un aidant qualifié, et fixant la liste des prestations techniques de l’art infirmier pouvant être autorisées à un aidant qualifié, ainsi que leurs conditions d’exercice et les conditions de formation requises pour cette autorisation Moniteur Belge – Belgisch Staatsblad (fgov.be)

Publié le : 2024-03-08
Numac : 2024001909

 

Informations complémentaires données par la cellule communication de la Direction générale Soins de Santé concernant l’aidant qualifié

Madame, Monsieur,

Nous estimons qu’il est important de vous informer au maximum sur le projet « aidant qualifié ». Nous vous communiquons que le parcours législatif est dorénavant finalisé. Nous vous saurions également gré de partager ces informations avec vos membres, vos partenaires ou toutes autres personnes pour lesquelles vous pensez que cette information peut être utile.

Ce 8 mars 2024, l’arrêté royal relatif à l’aidant qualifié a été publié dans le Moniteur belge. Cela signifie que l’arrêté entrera en vigueur 10 jours après la publication dudit arrêté royal au Moniteur belge et que l’« aidant qualifié » pourra agir sur le terrain. Le trajet législatif « aidant qualifié » est ainsi finalisé.

Les associations de patients et d’aidants proches souhaitaient depuis longtemps que le cadre juridique d’aidant qualifié soit réglementé par la loi. Cette demande était également très présente dans le secteur de l’enseignement et, par extension, dans l’ensemble du secteur de l’aide sociale. Vous trouverez ici de plus amples informations sur pourquoi et comment l’aidant qualifié représente une nouvelle avancée dans la communauté de soins que nous voulons créer. Pour rappel : un aidant qualifié est une personne qui n’est pas une infirmière ou un infirmier, mais qui souhaite et qui peut effectuer un ou plusieurs actes infirmiers dans le cadre de sa profession ou d’une activité volontaire, en dehors d’un établissement de soins.

Vous trouverez toutes les informations concernant les actes infirmiers et les réponses à vos questions sur le site web aidantqualifie.be

La réglementation relative à l’aidant qualifié est complétée par un arrêté royal supplémentaire relatif aux Activités de la Vie Quotidienne (AVQ). En effet, certains actes infirmiers simples, comme prendre la température ou administrer du paracétamol, ne doivent pas dépendre de l’aidant qualifié ni de l’infirmier dans certaines situations. Un ami, un voisin … peuvent exercer des actes infirmiers simples dans le contexte de la vie quotidienne moyennant le respect des conditions énoncées dans la législation. Attention, ces actes peuvent, dans certaines situations spécifiques, plus délicates ou complexes, quand même requérir l’intervention d’un professionnel de santé.

Nous vous remercions d’ores et déjà pour votre collaboration et votre engagement.

Cordialement,
La cellule communication de la Direction générale Soins de Santé


HWF Infirmiers sur le marché du travail 2019-2021

Ce rapport HWF Infirmiers sur le marché du travail 2019-2021 est réalisé par la Cellule Planification de l’offre des professions des soins de santé, Service Professions de Santé et Pratique professionnelle, DG Soins de santé,
SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement.

Ce rapport constitue la publication finale du projet PlanCad des infirmiers, le couplage des données provenant de plusieurs organismes gouvernementaux pour les années 2019, 2020 et 2021.

Mots-clés : PlanCad, couplage, force de travail, nombre d’infirmiers actifs, ETP

Méthodologie :
La banque de données des professionnels des soins de santé en droit d’exercer en Belgique, appelée « cadastre », comprend les personnes qui peuvent exercer l’art infirmier en Belgique. Ce cadastre ne donne pas d’information sur l’activité effective, le taux d’activité et les secteurs d’activité de ces infirmiers. Afin de les définir, les données des infirmiers du Cadastre ont été couplées avec des données provenant de l’INAMI et du Datawarehouse Marché du travail et Protection sociale (DWH MT&PS). Ce rapport montre les résultats
d’un couplage « approfondi » qui porte sur les années 2019, 2020 et 2021.
Trois groupes d’analyse ont été définis : les professionnels habilités à exercer la profession d’infirmiers (‘Licensed To Practice’ ou LTP), les professionnels ayant une activité au 31 décembre comme salarié ou indépendant (‘Professionally Active’ ou PA), et les professionnels actifs dans le secteur de santé comme infirmier (‘Practising’ ou PR). Est pris en compte dans le groupe d’analyse LTP tout individu disposant d’un visa d’infirmier. De cette population est défini comme actif (PA) tout infirmier inscrit comme indépendant
à l’INASTI au 31 décembre ou repris au 31 décembre dans la banque de données ONSS à raison d’au moins 0,1 ETP de l’année concernée. Est repris comme actif dans le secteur de santé (PR) tout infirmier actif indépendant ayant au moins 804 prestations INAMI de la nomenclature infirmier comptabilisées en 2021 ou, tout infirmier actif salarié avec au moins un employeur dans le secteur des soins de santé.
Outre le nombre d’infirmiers disponibles, le volume de travail ou l’équivalent temps plein (ETP) a été estimé selon le secteur professionnel (salarié ou indépendant) et selon le groupe d’analyse. L’ETP presté par les salariés est fourni par le DWH MT&PS via le taux d’activité annuel et le taux d’activité presté dans un secteur des soins de santé au cours du dernier trimestre. L’ETP pour les indépendants est basé sur le nombre de prestations INAMI de la nomenclature infirmier comptabilisées en 2021. Un emploi d’infirmier indépendant à temps plein est assimilé à 8.048 prestations INAMI sur base annuelle et à un montant remboursé de 86.753€. Ces chiffres correspondent aux médianes observées pour le groupe d’âge 45-54 ans des indépendants exclusifs. Ce montant reflète donc uniquement les prestations exécutées par les infirmiers rentrant dans le système de remboursement de l’assurance maladie-invalidité.

[…]

 

Pour lire le rapport:infirmiers_sur_le_marche_du_travail_2019_-2021


HWF Aides-soignants sur le marché du travail 2021

Le rapport sur HWF Aides-soignants sur le marché du travail 2021  est réalisé par la Cellule Planification de l’offre des professions des soins de santé, Service Professions de Santé et Pratique professionnelle, DG Soins de santé, SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement

Ce rapport constitue la publication finale du projet PlanCad des aides-soignants, le couplage des données provenant de plusieurs organismes gouvernementaux pour l’année 2021.

Mots-clés : PlanCad, couplage, force de travail, nombre d’aides-soignants actifs, ETP

Méthodologie :
Les données des aides-soignants extraites de la banque de données des professionnels des soins de santé en droit d’exercer en Belgique, appelée « cadastre », couplées avec des données provenant du Datawarehouse Marché du travail et Protection sociale (DWH MT&PS) ont été utilisées en vue d’évaluer l’activité effective des aides-soignants, d’estimer leur taux d’activité et d’identifier leurs secteurs d’activité. Ce couplage « réduit » porte uniquement sur l’année la plus récente disponible : 2021.

Trois groupes d’analyse ont été définis : les professionnels habilités à exercer la profession d’aide-soignant (‘Licensed To Practice’ ou LTP), les professionnels ayant une activité au 31/12/2021 comme salarié ou indépendant (‘Professionally Active’ ou PA), et les professionnels actifs dans le secteur de santé (‘Practising’ ou PR). Est pris en compte dans le groupe d’analyse LTP toutes les personnes habilitées à exercer la profession d’aide-soignant (‘Licensed to Practice’ ou LTP). Cela signifie qu’elles sont en possession d’un visa d’aide-soignant. Les personnes avec un visa d’une profession de santé autre que la profession d’aide-soignant ne sont pas reprises dans le groupe d’analyse LTP. Nous supposons en effet qu’elles exercent la profession associée au diplôme le plus élevé obtenu. Les personnes qui ont obtenu un visa d’aide-soignant pendant leur formation d’infirmier mais n’ont pas (encore) obtenu leur visa d’infirmier font partie du groupe d’analyse LTP. De cette population est défini comme actif (PA) tout aide-soignant inscrit comme indépendant à l’INASTI au 31/12/2021 ou repris au 31/12/2021 dans la banque de données ONSS à raison d’au moins 0,1 ETP en 2021. Est repris comme actif dans le secteur de santé (PR) tout aide-soignant indépendant avec une activité dans le secteur des soins de santé ou tout aide-soignant actif salarié avec au moins un employeur dans le secteur des soins de santé.
Outre le nombre d’aides-soignants disponibles, le volume de travail ou l’équivalent temps plein (ETP) a été estimé selon le secteur professionnel (salarié ou indépendant) et selon le groupe d’analyse. L’ETP presté par les salariés est fourni par le DWH MT&PS via le taux d’activité annuel et le taux d’activité presté dans un secteur des soins de santé au cours du dernier trimestre 2021. L’ETP pour les indépendants actifs dans les soins de santé est assimilé à 1, en raison du l’absence de données sur le volume des prestations.

[…]

Lire le rapport HWF Aides-soignants_sur_le_marche_du_travail_2021


Agenda pour l’avenir du travail dans les soins

Agenda pour l’avenir du travail dans les soins

« Attirer, accompagner et retenir le personnel de soins » – Rapport

L’Union Générale des Infirmier de Belgique a participé à l’élaboration du Rapport Agenda pour l’avenir du travail dans les soins

Ce rapport est le résultat d’un processus participatif avec, respectivement, les partenaires sociaux et les organisations professionnelles, suite à une invitation du ministre des Affaires sociales et de la Santé pour aboutir à un Agenda pour l’avenir du travail dans les soins. Le rapport donne un aperçu global et large des aspects qui affectent l’attractivité du travail dans le secteur des soins et comprend trois volets : une description des constats sur le terrain, les mesures déjà prises et les pistes de solutions possibles. Le point de départ est l’expérience du personnel soignant lui-même. C’est lui qui connait en premier lieu les problèmes liés au travail dans les soins de santé. Cependant, les employeurs qui doivent organiser les soins, sont également confrontés à des défis majeurs et rencontrent des difficultés très spécifiques.

Le rapport peut être considéré comme une source de référence et d’inspiration qui donne un aperçu des constats et des solutions possibles. Toutefois, les partenaires sociaux indiquent que ce rapport ne peut être considéré comme un accord sur tous les éléments du rapport, ni comme un accord négocié.

Le rapport est le résultat d’échanges et de discussions approfondis et constitue en ce sens une réflexion sans précédent, significative, utile et même nécessaire sur le secteur, qui peut aider à mener de nouvelles discussions dans le même cadre général.

En résumé, le rapport conclut que les soins – à interpréter au sens large dans le contexte de cet exercice (hôpitaux, soins à domicile, etc.) – sont confrontés à des défis et à des changements majeurs en termes d’organisation, de leadership, d’innovation et de digitalisation. Les investissements de ces dernières années ont entraîné un rattrapage nécessaire mais pas suffisant. Les investissements doivent donc être poursuivis. En outre, des réformes sont également nécessaires si nous voulons que nos soins restent accessibles, abordables et de haute qualité pour le patient et viables et de haute qualité pour le personnel soignant.

Les défis en matière des soins sont multiples et complexes. Les réponses aussi. Il n’existe pas de solution magique unique qui puisse garantir que tout reste sur la bonne voie pour l’avenir. De plus, les soins de santé sont un système. Le fait d’ajuster un composant a souvent, et généralement même, un effet sur d’autres composants. Les réformes doivent donc être bien pensées et donc prennent du temps. Un temps qui semble peu voire inexistant. Heureusement, nous ne partons pas d’une feuille de papier vierge. Des mesures importantes ont déjà été prises, des investissements ont été réalisés, plusieurs réformes sont en cours et des ajustements nécessaires sont mis en œuvre par étapes modestes mais régulières.

Plus d’informations et accès au Rapport via le lien ci-dessous:

RAPPORT: Agenda pour l’avenir du travail dans les soins


Qui prend soins de nos soignants ?

Mémorandum 2024

Qui prend soin de nos soignants?

L’UGIB a présenté son Mémorandum 2024 avec cinq points structurels prioritaires pour les praticiens de l’art infirmier.

Les cinq priorité des praticiens de l’Art Infirmiers –  Mémorandum politique 2024 présenté par Yves Maule, Vice-président de l’Union Générale des Infirmiers de Belgique

La Rencontre-Débat qui a suivi a été riche en échanges. Si vous n’avez pas pu être présent, vous pouvez visionner l’enregistrement de évènement dans son intégralité via la vidéo ci-dessous.

 

Vidéo de l’évènement Partie 1

Vidéo de l’évènement Partie 2

 

Nous remercions les divers partis politiques et représentants des cabinets des Ministres qui ont la santé dans leur compétence pour leur présence ce 31 janvier 2024.

 

Evènement dans le journal:

FR

NL


Memorandum 2024

Mémorandum 2024

Cinq points structurels et leurs solutions possible

Qui prendra soin de nos soignants ? Durant la pandémie du covid, nous avons constaté à quel point les soins infirmiers sont essentiels à notre société. Les infirmiers ont accumulé les heures supplémentaires sur la ligne de front, luttant pour notre santé à tous. Pendant des mois, les Belges les avons applaudis chaque soir pour leur héroïsme. Mais la crise passée, les applaudissements se sont dissipés, il ne restait que peu d’engagement politique pour les remercier réellement et donner à ce secteur vital ce qu’il mérite : un soutien structurel.

L’Union Générale des Infirmiers de Belgique (UGIB) se charge de défendre les infirmiers. Dans ce mémorandum, nous exposons cinq priorités pour les prochaines années. Cinq points structurels et leurs solutions possibles. Ce faisant, nous donnons la parole aux infirmiers eux-mêmes. Nos soignants aussi ont besoin de soins : ils sont confrontés à des troubles mentaux et physiques en raison des problèmes qui touchent leur secteur. Les infirmiers témoignent de leur vécu au quotidien et de ce qu’ils attendent vraiment des responsables politiques à partir en 2024.

 

Le Mémorandum 2024 complet de l’UGIB 

Pamphlet du Mémorandum 2024 de l’UGIB

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Memorandum AKVB

Wer wird sich um unserer Pflegekräfte sorgen?

Fünf strukturelle Punkte und ihre möglichen Lösungen
Der Allgemeine Krankenpflegeverband Belgiens ist der Dachverband der Berufsvereinigungen der Krankenpfleger in Belgien. Im Hinblick auf die Wahlen 2024 veröffentlicht er in seinem Memorandum die fünf strukturellen Punkte und ihre möglichen Lösungen, die während der Legislaturperiode 2024-2029 umgesetzt werden sollen.

Pflegefachkräfte sind aufgrund der Probleme in ihrem Sektor mit psychischen und physischen Beschwerden konfrontiert. Fünf Krankenpfleger berichten in unserem Memorandum über ihre täglichen Erfahrungen und darüber, was sie von den politischen Entscheidungsträgern ab 2024 wirklich erwarten.

Denn im Jahr 2024 werden die neu gewählten Politiker durch das Gesundheitsprogramm ihrer Partei die Zukunft der Pflegekräfte bestimmen.

Der AKVB fordert, dass die Prioritäten der praktizierenden Pflegekräfte in die Gesundheitsprogramme der politischen Parteien und über diese in die Regierungsnote aufgenommen werden.

Wir fordern unsere (zukünftigen) Vertreter auf, den Beruf zu unterstützen und in die Pflegekräfte durch fünf strukturelle Punkte zu investieren:

1. Die richtige Fachkraft am richtigen Ort, um qualitativ hochwertige Pflege zu leisten ;
2. Mehr Gewicht in der Politik und in der Praxis ;
3. Eine solide und einheitliche Ausbildung mit der Förderung des lebenslangen Lernens ;
4. Steigerung der Attraktivität des Berufs ;
5. Mehr Zeit und Aufmerksamkeit für Ethik und Berufsethik.

Das vollstände 2024-Memorandum der AKVB 

Pamphlet des AKVB-Memorandums 2024 

Erfahrungsberichte 


Réforme de la profession infirmière, les contres qui mènent les infirmiers à intenter un recours à la Cour constitutionnelle…

Réforme de la profession infirmière, les contres qui mènent les infirmiers à intenter un recours à la Cour constitutionnelle…

Bruxelles, 22 janvier 2024 – L’Union Générale des Infirmiers de Belgique (UGIB) introduit un recours pour une demande d’annulation d’une partie de la loi du 28 juin 2023 modifiant la loi relative à l’exercice des professions de santé, coordonnée le 10 mai 2015.

Le 14 juillet 2023, la loi du 28 juin 2023 insérant l’assistant de soins infirmiers (AESI) dans l’échelle des soins entre l’aide-soignant et l’Infirmier responsable de soins généraux (IRSG), a été publié au Moniteur belge (M.B.).
Entretemps, divers arrêtés royaux et projets de Loi ont été proposés pour poursuivre la réforme de l’Art infirmier dans le sens de cette publication.

À la lecture de la Loi et suite aux nouveaux textes de loi qui n’apportent pas de réponses à nos inquiétudes, l’UGIB a entamé une démarche juridique. Le Gouvernement doit clarifier la loi. L’UGIB soutient la fonction d’AESI et demande de rectifier le tir en apportant le cadre de sécurité nécessaire. Ce cadre de sécurité passe par la précision des termes qui, pour nous, restent flous.

L’UGIB est une association coupole qui regroupe des associations professionnelles infirmières francophones, germanophones et néerlandophones. Dans ce contexte, elle est soumise en son sein à des opinions parfois distinctes liées à des réalités de terrain, des fonctionnements ou organisations, et des cultures différentes. Malgré ces divergences, c’est notre objectif commun qui nous unit : la qualité des soins infirmiers, ainsi que la sécurité des patients et des praticiens de l’art infirmier.

Si un recours est introduit par l’UGIB contre la loi du 28 juin 2023 modifiant la loi relative à l’exercice des professions de santé (loi coordonnée du 10 mai 2015 [LEPS]), c’est en raison de notre crainte pour la qualité des soins, et la sécurité des patients et des praticiens de l’art infirmier. En effet, selon notre lecture, la législation est interprétable et l’exposé des motifs, malgré toutes les bonnes intentions, ne fait pas force de loi. Cela crée donc une insécurité quant aux responsabilités et aux limites des praticiens de l’art infirmier.
Nous souhaitons par cette action juridique inciter le gouvernement à apporter des précisions aux termes interprétables dans le texte de loi. Si nous insistons sur ces termes, c’est parce que pour nous ils influencent le contexte des soins fournis, la qualité des soins et les responsabilités engagées des praticiens de l’art infirmier envers les bénéficiaires de soins.

Il ne faut cependant pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Le cabinet Vandenbroucke a entrepris jusqu’à aujourd’hui une réforme ambitieuse de l’art infirmier. Nous soutenons la majorité des points de cette réforme. Néanmoins, quand le projet est si grand, il est facile de manquer les éléments qui font la différence. Nous avons à différentes reprises signalé au cabinet ces éléments sans obtenir une réelle écoute. Nous n’avions donc pas d’autres solutions que de confronter le Gouvernement à travers un recours à la Cour constitutionnelle.

Pour être claire : L’UGIB introduit un recours pour une demande en annulation des article 2 et article 3, première phrase et 7° de la loi du 28 juin 2023 modifiant la loi relative à l’exercice des professions de santé, coordonnée le 10 mai 2015, afin de préciser le titre actuel d’infirmier à la directive 2005/36/CE et d’y inclure l’assistant en soins infirmiers et l’infirmier chercheur clinicien. M. B. 14 juillet 2023

Ce qui nous a poussés à introduire ce recours, c’est d’une part l’autorisation de l’assistant des soins infirmiers à exercer l’art infirmier alors que les conditions de formation (3800 h) ne correspondent pas à la directive EU/2005/36. En effet, selon cette législation, l’exercice de l’art infirmier ne peut être réservé qu’aux détenteurs d’un titre qui répond aux conditions de formation prévues. La formation de l’assistant en soins infirmiers est non-conforme avec la directive européenne pour exercer l’art infirmier ; d’autre part, le principe de sécurité juridique – selon lequel chacun doit pouvoir décider s’il est punissable ou non au moment de l’adoption d’un comportement – n’est pas atteint à cause de l’interprétabilité des termes utilisés, entre autres les termes  » plus complexe « ,  » moins complexe « ,  » autonome « … Enfin, ce manque de clarté induit une inégalité, car les assistants en soins infirmiers ne savent plus avec certitude ce qu’ils sont en droit de faire ou non. Ils ne connaissent dès lors plus les limites de leur responsabilité civile ou pénale.

La formation d’assistant en soins infirmiers/basisverpleegkundige n’a pas encore débuté en Fédération Wallonie-Bruxelles ni en Communauté germanophone. Toutefois, l’annulation des articles cités plus haut peut avoir des conséquences sur l’avenir des étudiants en cours d’étude pour la formation de  » basisverpleegkundige  » en Flandre. Une réaction rapide du Gouvernement peut résoudre cette situation pour l’assistant en soins infirmiers. Il est nécessaire de définir des conditions de formation ET de pratiques claires et distinctives de l’IRSG, de mettre fin à l’interprétabilité des termes ( » plus complexe « ,  » moins complexe « ,  » autonome « , etc.), en demandant un avis au Conseil fédéral de l’Art infirmier – et en suivant réellement cet avis – sur la pratique des assistants en soins infirmiers et les termes interprétables.

En conclusion
L’UGIB a introduit un recours à la Cour Constitutionnelle contre la loi du 28 juin 2023 modifiant la loi relative à l’exercice des professions de santé (loi coordonnée du 10 mai 2015 [LEPS]) afin d’inciter le Gouvernement à apporter le cadre de sécurité nécessaire à la qualité des soins infirmiers. Nous souhaitons que le gouvernement fasse appel aux organes d’avis officiels et qu’il suive véritablement ces avis pour résoudre cette situation.

Nous espérons que les signaux d’alerte émis seront pris en considération pour un avenir attractif et sécure de la profession et la qualité des soins aux patients.

 

Publié sur:

Mediquality : Un recours devant la Cour constitutionnelle contre la réforme de la profession infirmière – MediQuality

Le Spécialiste : Un recours devant la Cour constitutionnelle contre la réforme de la profession infirmière – Le Spécialiste (lespecialiste.be)

La Libre: Les infirmiers introduisent un recours devant la Cour constitutionnelle contre la réforme de la profession – La Libre

Le Guide Social : Les infirmiers introduisent un recours contre la réforme de leur profession (guidesocial.be)

Knack: Verpleegkundigen naar Grondwettelijk Hof tegen hervorming beroep (knack.be)


Inscription : Rencontre-Débat 31.01.2024

Inscription :  Rencontre-Débat 31.01.2024

Les élections fédérales, régionales et européennes approchent à grand pas. Elles seront suivies des élections communales et provinciales.

Les nouveaux élus politiques détermineront à travers le programme de santé de leur parti l’avenir des praticiens de l’art infirmier.

L’UGIB demande à ce que les priorités des praticiens de l’art infirmier soient incluses dans le programme de santé des partis politiques et à travers eux dans la note du gouvernement.

Nous demandons à nos (futurs) représentants de soutenir la profession et d’investir dans les praticiens de l’art infirmier.

PROGRAMME

13:00 – 13:30 Accueil

13:30 – 13:35 Mot de Bienvenu
Marc Koninckx, Président de l’Union Générale des Infirmiers de Belgique

13:35 – 14:00 Les cinq priorités des Praticiens de l’Art Infirmier -Mémorandum politique 2024
Yves Maule, Vice-président de l’Union Générale des Infirmiers de Belgique

14:00 – 15:00 Débat : « La politique : quelles sont les étapes politiques nécessaires ? »

Participants: Jan Bertels, Miguel Lardennois, Karine Lalieux, Jean-Louis Vanherweghem, Laura Piraprez, Catherine Fonck

15:00 – 15:20 Pause

15:20 – 16:20 Débat : « Partis politiques : que feront-ils pour les infirmiers au cours du prochain gouvernement ?»

Participants : Sophie Merckx, Frieda Gijbels, Liesbeth Sommen, Jeremie Vaneeckhout, Laurence Hennuy, Sophie Rohonhy, Yannis Bakhouche, Robby De Caluwé, Gitta Vanpeborgh

16:20 – 16:30 Conclusion

16:30 – 17:30 Réception & Networking

 

Infos pratiques

Hotel Amigo Brussels
1-3 Rue de l’Amigo Bruxelles 1000

Comment s’y rendre
En transport en commun : Metro Centrale, Gare Centrale.
Compter 6 minutes de marche (500 mètres) de la sortie de métro à Hotel Amigo.

En voiture : Interparking Grand Place
Rue du Marché aux Herbes 104, 1000 Bruxelles. Compter 4 minutes de marche (300m)

Une question ?
Contactez-nous au 0471 86 11 27 (FR) ou 0471 86 11 56 (NL) ou par email info@ugib.be

 

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