Internationaler Tag der Krankenpflege

Internationaler Tag der Krankenpflege

Il y a 200 ans, le 12 mai 1820, naissait Florence Nightingale, à l’origine des soins infirmiers tels que nous les connaissons aujourd’hui. L’occasion, pour l’Union Générale des Infirmiers de Belgique (UGIB), de rappeler le rôle majeur de cette profession dans notre société. Les infirmiers et infirmières sont essentiels pour la Santé publique. La crise sanitaire actuelle liée au Covid-19 le prouve chaque jour. Plus que jamais, le secteur infirmier nécessite un important réinvestissement financier mais aussi humain.

Née en 1820 à Florence, une des villes italiennes qui, deux siècles plus tard, allait figurer parmi les premières en Europe à être frappées de plein fouet par le nouveau coronavirus SARS-CoV-2, Florence Nightingale aurait sans nul doute pu faire partie des héroïnes d’aujourd’hui, de ces centaines de milliers de soignant·e·s que la population applaudit chaque soir à 20 heures. Pionnière des soins infirmiers modernes, précurseur dans la formation du personnel soignant, cette infirmière britannique de bonne famille n’a, en son temps, jamais hésité à bousculer les codes. Confrontée, déjà, à une pénurie de matériel et à une mortalité importante (Guerre de Crimée), Florence Nightingale a instauré des règles sanitaires – des objets, des locaux, du linge de corps – qui sont plus que jamais d’actualité avec la pandémie actuelle. Elle a fondé la première école d’infirmières (1860), au cœur même de l’hôpital et en collaboration étroite avec les médecins. Quelle modernité ! C’est elle également qui, à l’écoute des besoins des malades et jamais avare de réconfort, mit en lumière l’importance de la relation patient-soignant. Enfin, férue de mathématiques, Florence Nightingale jonglait avec les statistiques médicales et excellait dans la présentation d’informations de santé publique. Elle aurait fait une experte parfaite pour les médias d’aujourd’hui !

L’héritage de Florence Nightingale fait terriblement écho à la situation que nous vivons actuellement. Chaque jour qui passe nous montre combien les soins infirmiers sont essentiels à la santé de tous et de chacun. Quelque 140 000 infirmiers sont actifs aujourd’hui en Belgique. La garantie des effectifs est cruciale pour la qualité des soins dans nos hôpitaux, nos établissements de soins et pour la collectivité, de même que pour la sécurité des patients. Un nombre approprié d’infirmiers doit être disponible en permanence pour assurer ces prestations, en combinaison avec une formation d’excellence, des compétences diversifiées et une forte expertise pour satisfaire aux besoins du patient, et s’assurer que l’environnement et les conditions de travail permettent au personnel de fournir des soins de qualité. Nouvelles connaissances et technologies, évolution de la législation et du paysage des soins de santé, bouleversements socioéconomiques… Les infirmiers sont continuellement soumis à de nouveaux défis. La pression au travail est de plus en plus élevée et le manque de personnel et de moyens, récurrent. Donnons enfin à la profession infirmière la place et la reconnaissance qu’elle mérite. Donnons-lui les moyens (temps, matériel, salaire, valorisation) d’une pratique de qualité et d’une qualité de vie au travail. Ce sera la meilleure façon de la remercier pour son engagement total et ses sacrifices de ces dernières semaines.


Pressemitteilung Umfrage UZA & AKVB

Bruxelles, le 09 mai 2020

Près d’un prestataire de soins sur cinq ne dispose pas de masques FFP en suffisance

Dans l’enquête menée par l’Université d’Anvers, les infirmiers et infirmières indiquent n’avoir toujours pas assez de matériel à disposition

Selon une étude menée par l’Université d’Anvers à la demande de l’Union Générale des Infirmiers de Belgique, un quart des prestataires de soins indiquent ne pas disposer de matériel suffisant pour se protéger. En outre, 27 % des prestataires déclarent ne pas avoir la possibilité de dépister les patients potentiellement infectés.

La crise actuelle du coronavirus est rythmée par le besoin de masques, de tabliers et autre matériel de protection. Dans une nouvelle étude, les chercheurs de l’Université d’Anvers ont interrogé 1216 infirmiers(ères), aide-soignant(e)s et membres du personnel soignant. Cette étude a été réalisée à la demande de l’Union Générale des Infirmiers de Belgique (UGIB), qui souhaite connaître les besoins actuels des prestataires de soins sur le terrain dans le cadre de la crise du COVID-19.

« 18 % des personnes interrogées indiquent ne pas disposer de suffisamment de masques FFP pour pouvoir se protéger de manière optimale », déclare Filip Haegdorens (Université d’Anvers). « Nous déplorons également une pénurie de tabliers, de visières, de masques chirurgicaux et de gants. En outre, le personnel soignant signale un manque de matériel de base pour les soins. Ce chiffre est nettement supérieur pour les soins à domicile et dans les centres d’hébergement. Le manque d’oxygène a également été avancé par 18 % des prestataires actifs dans les centres de soins résidentiels. En outre, 7 % des prestataires de soins à domicile signalent une pénurie de médicaments palliatifs. »

27 % des prestataires déclarent ne pas avoir la possibilité de dépister les patients potentiellement infectés. L’explication la plus probable est que les kits de test ne sont pas toujours disponibles. « Nous devons pouvoir dépister les patients qui présentent des symptômes. C’est un élément important de la stratégie de sortie et nous suivrons de près l’évolution de ces chiffres au cours des prochains mois ».

Pas prêts pour la sortie

Bien que la Belgique ait prudemment commencé à assouplir progressivement les mesures prises dans le cadre de la crise du COVID, 87 % des infirmiers(ères) et des aide-soignant(e)s ne sont pas encore prêts à réduire les mesures dans leur propre environnement de travail. Dr Haegdorens : « Nos collègues continuent de déployer des efforts exceptionnels qui semblent prendre l’allure d’un marathon. Nous constatons que seuls 69 % des personnes sondées estiment pouvoir prodiguer des soins d’une qualité suffisante à leurs patients. La question est évidemment de savoir si ce chiffre était plus élevé avant la crise. »

Enfin, la moitié des infirmiers(ères) et aide-soignant(e)s n’ont guère confiance en l’approche adoptée par les autorités pour gérer cette crise.
Pascal Vanmeenen (UGIB) souligne que les infirmiers(ères) et les aide-soignant(e)s se trouvent en première ligne de la pandémie de coronavirus depuis déjà plusieurs semaines. Ils fournissent un travail remarquable et méritent tout notre respect à cet égard. Ce sont ces personnes qui, en toutes circonstances, doivent disposer d’équipements de protection, de kits de test et d’un encadrement suffisants pour pouvoir travailler en toute sécurité et fournir des soins de qualité. Les résultats révèlent que ces conditions ne sont pas toujours remplies. Impliquer davantage les infirmiers(ères) de manière cohérente et structurelle dans les décisions politiques et prendre en compte l’expertise disponible au sein du groupe professionnel pourrait certainement y contribuer de manière positive.

Les chercheurs invitent tou(te)s les infirmiers(ères) et aide-soignant(e)s en Belgique à participer à nouveau à l’enquête le mois prochain sur le site www.ugib.be.

Communiqué de presse sur l’enquête ici: Communiqué de presse NuTeReS Mai 2020.pdf


La gestion de la crise du Covid-19 du point de vue de la profession infirmière

Communiqué de presse

La gestion de la crise du Covid 19 du point de vue de la profession infirmière; le torrent qui fait déborder l’océan

Bruxelles, le 07 mai 2020. – Deux nouveaux Arrêtés Royaux (AR) ont été publiés au Moniteur Belge ce 4 mai 2020. Le premier concerne la réquisition des professionnels des soins de santé et le second l’exercice de l’art infirmier par des professionnels de soins de santé non qualifié.

Les associations professionnelles infirmières représentent et défendent les praticiens de l’art infirmier. Depuis 2013, 46 d’entre elles se sont rassemblées au fur et à mesure sous la coupole de l’Union Générale des Infirmiers de Belgique (UGIB) afin d’unir leur voix et de faire entendre les besoins des professionnels.

Se faire entendre, être consulté n’est déjà pas chose aisée en temps normal, alors qu’en est-il en temps de crise ?

Le bilan est simple, nous ne sommes que peu ou pas entendus, nous ne sommes que peu ou pas consultés, nous ne sommes que peu ou pas informés. Et ce, bien que depuis le début de la crise du Covid-19, l’UGIB ainsi que plusieurs associations se soient manifestées, auprès des différentes structures politiques et entités fédérées, en donnant leurs visions et avis constructifs sur la gestion de la crise ainsi que sur les besoins des professionnels qu’ils représentent dans tous les secteurs d’activités (hôpitaux, MR-MRS, soins à domicile …).

Notre dernier courrier demandait un avenir meilleur qui offre des perspectives et des garanties à nos professionnels, un avenir où les professionnels puissent enfin être reconnus comme incontournables face aux enjeux de santé publique et à l’évolution des soins de santé… mais quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre récemment la publication expresse de deux arrêtés royaux concernant notre profession, et ce, sans une réelle concertation et information correcte du secteur. Ceci est donc vécu comme une véritable gifle dans le visage d’une profession qui, depuis le début de la crise,  est au front et mise à mal.

Si certains éléments de ces AR trouvent leur justification au regard de la crise, ils nécessitent d’être expliqués, précisés, amendés. Le flou autour des modalités d’application fait craindre le pire pour une profession qui se sent peu valorisée, peu reconnue et qui se voit banalisée, tant il serait « apparemment » facile de transférer des connaissances à d’autres professionnels de la santé, alors que toutes les études démontrent, entre autres, qu’en fonction du nombre d’infirmiers présents au chevet du patient et de leur niveau de qualification, le taux de mortalité diminue. Une profession où les cicatrices historiques des mesures transitoires (brevet infirmier) sont toujours bien présentes et ne sont toujours pas résolues.

Une fois encore, la méthode n’est pas la bonne, et nous ne pouvons rester à attendre et à ne rien dire. Malheureusement (ou heureusement), nous ne pouvons pas nous arrêter, nous ne pouvons pas jeter les armes, car la garantie de la continuité de prise en charge des patients, résidents ou autres prime et reste notre mission première… mais aujourd’hui la coupe est pleine et nous demandons à être entendus, reconnus et qu’une politique structurelle soit définie sur le long terme afin d’offrir des perspectives meilleures qui ne s’arrêteront pas après la crise avec les applaudissements.

Une fois encore, les motivations qui nous poussent à agir sont bien de garantir la sécurité de nos professionnels de santé, la qualité et la continuité des soins pour les patients ainsi que la pérennité du système sanitaire, tant tous ces éléments sont mis à mal. Il n’est pas normal encore à ce jour que :

  • la problématique de la disponibilité et de la conformité du matériel de protection ne soit pas résolue ;
  • les informations communiquées entre les différents organes et entités ne soient pas cohérentes ;
  • la politique de dépistage ne soit pas claire et opérationnelle ;
  • l’encadrement en personnel fasse toujours défaut ;
  • le plan de déconfinement n’ait pas été travaillé avec la profession ;
  • la nomenclature ne soit pas encore en cohérence avec la réalité de terrain et le coût réel des prestations en tenant compte du risque représenté par celles-ci ;
  • les professionnels qui sont exposés de manière récurrente aux patients Covid 19 ne soient pas valorisés ;
  • un cadastre réel des praticiens de l’art infirmier toujours actifs avec la disponibilité du lieu d’activité et du secteur d’activité ne soit pas disponible ;
  • notre mémorandum, accompagné d’un nouveau plan d’attractivité, ne  soit pas soutenu par un entérinement politique par :
    • des normes d’encadrement de qualité pour des soins de qualité dans tous les secteurs des soins infirmiers ;
    • une différenciation des fonctions équitable et correctement financée avec la poursuite et l’amélioration des travaux IFIC ;
    • des moyens de formation (y compris la formation continue) adéquate et de qualité, avec des objectifs précis à court et à moyen terme ;
    • une meilleure structuration/coordination des activités infirmières (intra et extrahospitalières) ;
    • Une représentation réelle et équilibrée de la profession infirmière dans tous les organes qui la concernent ;
    • un meilleur financement, notamment de la recherche, la formation, l’éducation des patients, la coordination, et les activités de promotion de la santé ;
    • des moyens (temps, matériel, salaire, valorisation) pour une pratique de qualité et une qualité de vie au travail ;
      • la reconnaissance de la pénibilité de la profession infirmière ;
    • une réelle considération de notre volonté de soutien et d’expertise.

Pour conclure, nous souhaitons également attirer l’attention de tous, à l’heure où nous parlons du déconfinement et de la préparation à une deuxième vague, que les premiers résultats d’études récentes montrent que les professionnels infirmiers ont un risque de burn-out élevé avec un épuisement émotionnel bien marqué et renforcé par les points cités précédemment. Dès lors, une vague à craindre, et qui sera peut-être la prochaine, est bien celle d’un secteur en souffrance qui s’effondre, qui ne se sent pas entendu, reconnu et valorisé, et pour lequel la relève se déforce à chaque année académique.

Ce communiqué de presse est rédigé conjointement au nom du président fédéral et des présidents des chambres francophones, germanophones de l’Union Générale des Infirmiers de Belgique (AUVB-UGIB-AKVB) :

  • Paul Sonkes – président fédéral AUVB-UGIB-AKVB
  • Daniel Schuermans – vice-président fédéral AUVB-UGIB-AKVB
  • Adrien Dufour – président de la chambre francophone UGIB
  • Josiane Fagnoul – présidente de la chambre germanophone AKVB


COVID-19 : application des lignes directrices par les acteurs de la santé et suite

COVID-19 : application des lignes directrices par les acteurs de la santé et suite

Chers collègues,

Vous trouverez ici le courrier concernant l’application des lignes directrices par les acteurs de la santé et action ultérieure.

Nous vous demandons de bien vouloir relayer cette information auprès de vos réseaux.

Il est primordial que chaque professionnel puisse avoir ce message, nous vous remercions d’en assurer le relai.

Bien à vous


Matériel de Campagne Covid-19

Matériel de Campagne Covid-19

Pour information, le matériel de campagne concernant le Covid-19 se trouve à cette adresse :

https://www.info-coronavirus.be/en/campagne/

Le site est constamment mis à jour.


Communiqué de presse du CIM du 15 avril 2020

Conférence interministérielle santé publique séance Plénière du 15/04/2020

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Ce 15 avril 2020 a eu lieu la septième Conférence Interministérielle Santé Publique, depuis l’apparition du COVID-19 en Belgique.

Lors de cette Conférence les décisions suivantes ont été prises :

  • Un cadre global concernant le soutien possible du secteur hospitalier au secteur des soins aux personnes âgées a été approuvé, qui a été élaboré avec les entités, la Défense et les coupoles hospitalières et de soins au sein du Comité Hospitals & Transport Surge Capacity.Ce cadre est basé sur une vision intégrée du système de soins, soutenant la solidarité et la coopération entre les settings et lignes de soins, tout en maintenant l’attention nécessaire à la grande pression sous laquelle le système de soins hospitaliers se trouve et continuera à se trouver dans le futur proche.Ce cadre général prévoit que les hôpitaux, dans la mesure où leurs missions de base en matière de soins hospitaliers ne sont pas compromises, peuvent soutenir les établissements de soins pour personnes âgées en leur apportant leur expertise (par exemple, liaison gériatrique, hygiène et contrôle des maladies infectieuses, etc.), en mettant à disposition du personnel (en plus des autres possibilités de renforcement du personnel), en les aidant à se procurer du matériel ou des produits (par exemple, approvisionnement en oxygène ou certains médicaments), en leur fournissant des infrastructures ou en les soutenant dans le processus de dépistage.Ce cadre vise à soutenir les hôpitaux, les établissements de soins pour personnes âgées, leurs réseaux et organisations, les gouverneurs, etc. qui sont impliqués dans la recherche de solutions pratiques aux problèmes identifiés au sein des établissements de soins pour personnes âgées.S’il y a des demandes similaires d’autres collectivités (pex. des institutions pour les personnes handicapées), elles seront traitées au sein du Comité Primary & Outpatient Care Surge Capacity, selon les mêmes modalités que celles pour les établissements de soins pour personnes âgées.En ce qui concerne les problèmes spécifiques d’approvisionnement en oxygène dans les établissements de soins pour personnes âgées, toutes les entités sont chargées d’identifier les besoins et les capacités, d’étudier les solutions possibles que pourraient apporter par exemple le secteur hospitalier, les structures de soins intermédiaires spécifiques, ou d’autres structures. Dans l’attente de décisions à cet égard, les hôpitaux interviendront si nécessaire par une hospitalisation, ou par une sortie différée pour les résidents de maisons de repos qui ont des besoins en oxygène qui ne peuvent être satisfaits par leur établissement de soins pour personnes âgées.
  • En ce qui concerne la collecte et la communication de données sur le nombre de malades et de décès dans les établissements de soins pour personnes âgées, la Conférence interministérielle demande au Risk Assessment Group de poursuivre ses travaux sur la rationalisation et l’uniformisation de l’enregistrement via Sciensano. En outre, il convient de préciser dans les rapports et la communication la manière dont les chiffres doivent être interprétés, et ce afin de pouvoir mieux comparer les données en Belgique et avec l’international. Il est important de pouvoir bien distinguer les décès des patients ou des résidents qui sont confirmés COVID-19 avec ceux qui sont suspectés d’être infectés. En effet, les premiers résultats du test dans les établissements de soins pour personnes âgées montrent que jusqu’à la moitié des résidents symptomatiques présentent un résultat négatif au test COVID-19.

 

  • La Conférence Interministérielle a approuvé la recommandation du Risk Assessment Group concernant le personnel soignant travaillant dans des collectivités testé lors du dépistage. Cette recommandation se trouve sur le site web de Sciensano et est communiquée aux coupoles hospitalières et de soins, ainsi qu’aux organisations professionnelles.

 

  • En ce qui concerne les structures de soins intermédiaires ou les centres de soins de transition, les entités fédérées et le niveau fédéral poursuivent leur coopération selon les modalités convenues précédemment. Les entités fédérées sont responsables de l’activation (en concertation avec le gouverneur) ainsi que de l’organisation et du financement de base ; le fédéral intervient via le système d’assurance maladie pour le soutien médico-infirmier.En Flandre, il y a maintenant 4 centres de soins de transition actifs. En Wallonie, l’activation de 2 structures est prévue. A Bruxelles, l’activation d’une structure est en préparation.

 

  • En ce qui concerne l’assurance et la responsabilité de volontaires dans le cadre de la COVID-19, la ministre fédérale de la santé et des affaires sociales a expliqué le cadre juridique actuel concernant la responsabilité civile, l’assurance pour les dommages corporels et les maladies professionnelles.En étendant l’assurance responsabilité civile existante (dommages aux tiers) aux dépenses personnelles dans le cadre de COVID-19 et en versant un capital décès par le biais d’un nouveau système générique, il peut être garanti que le volontaire bénéficie d’une couverture complète par rapport au risque d’être infecté par le COVID-19.L’extension de l’assurance concernant les dommages corporels doit être convenue entre l’organisation/le titulaire de la police et l’assureur. Les communautés peuvent agir par le biais d’un système générique.En ce qui concerne la couverture des volontaires pour les maladies professionnelles, le ministre fédéral soumettra une proposition au Conseil des ministres.

La prochaine Conférence Interministérielle Santé Publique aura lieu le 22 avril 2020.

Ce communiqué de presse a été rédigé au nom des ministres désignés pour la Conférence Interministérielle Santé Publique :

  • Maggie De Block – Gouvernement fédéral
  • Wouter Beke – Gouvernement flamand
  • Christie Morreale – Gouvernement wallon
  • Valérie Glatigny – Gouvernement de la Communauté française
  • Bénédicte Linard – Gouvernement de la Communauté française
  • Alain Maron – Commission communautaire commune et Commission communautaire française et Commission communautaire flamande
  • Elke Van den Brandt – Commission communautaire commune et Commission communautaire flamande
  • Antonios Antoniadis – Gouvernement de la Communauté germanophone
  • En présence  Philippe De Backer, responsable de la Taskforces Testing en Shortages

La Conférence Interministérielle Santé Publique est organisée et soutenue par la DG Soins de Santé du SPF-SPSCAE.


Communicatieleidraad voor zorgverleners naar patiënten en naasten

Communicatieleidraad voor zorgverleners naar patiënten en naasten

Beste,

De Onderzoeksgroep Zorg rond het Levenseinde (Vrije Universiteit Brussel en Universiteit Gent) wil haar kennis en expertise in palliatieve en levenseindezorg ook aanbieden aan de zorgverleners in deze huidige COVID-19 crisis. Op basis van recente internationale ontwikkelde tools en in samenwerking met zorgverleners uit Vlaanderen, heeft men de volgende leidraad ontwikkeld:

COVID-19 Communicatieleidraad voor zorgverleners naar patiënten en naasten

Deze leidraad is een hulpmiddel ontwikkeld om hulpverleners bij te staan in hun soms moeilijke communicatie met patiënten en hun naasten tijdens de COVID-19 crisis. De leidraad werd ontwikkeld door het Center to Advance Palliative Care (CAPC, New York, VS). Wij hebben de leidraad vertaald en aangepast aan de Vlaamse zorgcontext en cultuur. We werkten hiervoor samen met een aantal Vlaamse zorgverleners uit verschillende medische disciplines die we hartelijk danken voor hun bijdrage.

U kunt de COVID-19 Communicatieleidraad vinden hier downloaden: http://www.endoflifecare.be/tools-voor-zorgverleners-covid-19.

Het staat u vrij deze leidraad verder te verspreiden binnen uw netwerken, voorleggen op teamvergaderingen of gebruiken in uw eigen praktijk. Het kan mogelijk ook een handige leidraad zijn bij toekomstige crisissituaties van vergelijkbare aard. Voor meer info binnen de onderzoeksgroep rond het Levenseinde (VUB-UGent).kunt u terecht bij dr. Aline De Vleminck (aline.de.vleminck@vub.be)

Met vriendelijke groeten


Technische verstrekkingen online – COVID 19

Technische verstrekkingen online – COVID 19

In het kader van de strijd tegen het Nieuw Coronavirus en COVID-19 werden een aantal online tools ontwikkeld om een aantal verpleegkundige handelingen op te frissen. We stellen twee initiatieven voor:

In samenwerking met AP Hogeschool heeft de koepel Zorgnet-Icuro een online platform opgericht voor verpleegkundigen.

Via deze weg kunnen enkele verpleegkundige handelingen op bevattelijke manier worden opgefrist.  Dit platform is raadpleegbaar via: http://zorgneticuro.ap.be

Dit platform biedt de mogelijkheid om aan verpleegkundigen een online opfrissing te bieden van verschillende verpleegkundige handelingen. Op deze website brengt men een toegankelijk en bevattelijk overzicht van enkele technische verstrekkingen.

Men richt zich specifiek naar:

  • Aspiratie (opgelet: aspiratie wordt in kader van COVID-19 liever vermeden *)
  • Infuustherapie
  • Isolatie
  • urologische zorgen
  • zuurstoftherapie
  • en aerosol. (opgelet: vermijd frequent aspireren (onaangenaam, pijnlijk en stimuleert de secreties)*)

* zie https://geriatrie.be/media/2020/03/2020-03-19_Beslissing-opname-bij-mogelijk-COVIDpos-WZC-bewoner.pdf

Het platform bevat naast theoretische duiding ook film en fotomateriaal.

Dit platform kan zowel via smartphone, pc en tablet geraadpleegd worden.

 

Ook de bacheloropleiding Verpleegkunde aan Howest ontwikkelde samen met BEFEZO, het NVKVV en in overleg met het kabinet van Vlaams minister Beke een praktijkcursus ‘hoe veilig omgaan met COVID-19-patiënten’. Deze cursus wenst een antwoord te bieden aan de vele vragen die mantelzorgers en zorgverleners in woonzorgcentra, thuiszorg en zorg voor personen met een handicap hebben. Deze informatie kan je terugvinden op de website van HOWEST: https://www.howest.be/nl/covid19

Op de website vind je twee ontwikkelde e-learings die bezoekers in minder dan een kwartier hebben doorgenomen:

  • Alle hygiënische preventiemaatregelen gebundeld rond COVID-19 voor de thuiszorg, ouderenzorg en zorg voor personen met een handicap.
  • Overzicht van de symptomen en de aandachtspunten

Om alles zo helder (en constructief) mogelijk te houden, werkten de auteurs het woord ‘BRAVO’ om tot een acroniem dat als leidraad dient. “’B’ staat voor ‘Belangstelling voor handhygiëne’, ‘R’ voor ‘Respect voor hoesthygiëne’, ‘A’ voor ‘Aandacht voor beschermingsmiddelen’, ‘V’ voor ‘Voldoende reiniging en ontsmetting’ en ‘O’ voor ‘Ongelooflijk bedankt’.

 

Met vriendelijke groeten

Zorg voor jezelf! – Zorg voor elkaar!


Réserve médicale: appel à volontaires à Bruxelles

Réserve médicale: appel à volontaires à Bruxelles

L’UGIB soutient la solidarité bruxelloise

Appel à volontaires à Bruxelles

Mesdames, Messieurs,

Suite à la propagation du coronavirus COVID-19, beaucoup de professionnels des soins de santé souhaitent mettre leur expérience à profit pour venir en renfort dans les établissements qui ont besoin d’un soutien sanitaire supplémentaire. Ils pourront dès à présent passer via la Cocom et la Cocof afin de s’inscrire dans une réserve médicale pour apporter leur aide dans la région de Bruxelles-Capitale.

Les inscriptions peuvent se faire via le lien suivant : http://www.iriscare.brussels/fr/2020/03/19/coronavirus-appel-en-vue-de-la-constitution-dune-reserve-de-volontaires/

Suite au manque de bénéficiaires ou à la fermeture de votre institution, vous avez du personnel inoccupé ? Ceux-ci peuvent s’inscrire sur cette plateforme de solidarité bruxelloise. Ils pourront ainsi apporter leur aide aux institutions en manque de personnel.

Les institutions agréées et subventionnées par la COCOM et la COCOF qui ont besoin de renforts pourront directement contacter les personnes qui se sont inscrites. La COCOM et la COCOF n’interviennent pas en ce qui concerne les rendez-vous, l’indemnisation des prestations ou l’assurance des volontaires.

En raison de la confidentialité des données, vous trouverez la liste des volontaires sur une page protégée. Si vous souhaitez avoir accès à cette page, inscrivez-vous via ce formulaire.

Attention : pour y avoir accès, il est nécessaire de posséder un compte Microsoft 365. Si vous n’en possédez pas, vous devez en créer un avant de vous inscrire.

Nous vous demandons de traiter, vous aussi, ces données de manière confidentielle, de ne pas les diffuser inutilement et de ne surtout pas les partager avec les médias.

Bien à vous.


Merci verpleegkundigen!

Merci verpleegkundigen!

Beste collega’s,

Men heeft een initiatief genomen om de zorgmedewerkers een hart onder de riem te steken en men heeft een video op poten gezet waarbij enkele BV’s de Vlamingen oproepen om vrijdagmiddag om 12u een wit laken uit hun raam te hangen en te applaudisseren voor de zorgverleners en vrijwilligers.

Misschien vinden jullie het ook leuk om die onder de verenigingen te verspreiden om een zo groot mogelijk bereik te krijgen?

Jullie kunnen deze hier downloaden:
Mag ik jullie vragen om dit massaal te delen.
https://we.tl/t-wNDyOZvaDd
https://vimeo.com/sylvesterproductions/mercivanuitmijnkot

Aan allen, veel goede moed en.. MERCI !!!!